Confiance en soi, confiance aux autres, confiance en l’avenir, confiance aux règles, confiance en la liberté, confiance en votre potentiel, confiance en une histoire d’amour, confiance en vos décisions et vos choix, confiance en vos enfants, confiance à la vie, …
Et vous, où en est votre histoire avec votre confiance ?
Il ne faut pas se leurrer, la plupart d’entre nous manquons de confiance vis-à-vis des autres, de la vie, de l’amour, de nos choix, et nous attribuons ce manque de confiance à notre vécu. Bien souvent, nous nous disons que c’est la faute des autres ou par résignation, c’est la faute à pas de chance.
Nous avons du mal à avoir confiance aux décisions que nous prenons, car par le passé nous avons fait de mauvais choix et en avons payé les pots cassés. Il est plus prudent alors de ne plus décider par soi-même et de ne plus prendre de responsabilité.
Nous avons du mal à faire confiance à l’autre lors d’une nouvelle histoire d’amour car nous avons été tellement déçu(e) et dévasté(e) par une relation passée, alors que nous y avions pourtant mis toute notre confiance. Il est plus sécurisant alors de fermer les portes, de ne pas oser de nouvelles rencontres, quitte à rester seul(e) en se disant pour se rassurer qu’on ne veut plus souffrir.
Nous vivons aujourd’hui dans un climat social qui remet chaque jour en question notre confiance aux instances et aux medias, etc. On se sent alors impuissant et décalé de la société, vous avez beau hurler, personne ne semble vous entendre.
Dès leur plus jeune âge, nous apprenons à nos enfants à ne pas faire confiance aux inconnus, ça c’est quand ils sont petits afin de les garder en sécurité, et puis les aléas de la vie font qu’on leur apprend au final à ne faire confiance à personne…
Quelle triste réalité, vous ne trouvez pas ?
Nous sommes tous confrontés à l’histoire de la confiance car nous sommes tous un jour ou l’autre confrontés à notre propre histoire.
Et donc, quand allons-nous vivre et sortir de cette torpeur intérieure qui nous enferme ?
Apprendre la confiance par l’amour et le discernement… l’amour de soi et le discernement de ce qui est juste. Cela commence par un choix, une décision qui n’appartient qu’à vous, ça commence juste là, au plus profond de vous-même. C’est ici et maintenant.
Apprendre la confiance en soi, la vraie confiance en soi, confiance en ses valeurs et son potentiel, en ses capacités de pouvoir donner et aussi recevoir ne veut pas dire qu’on n’a pas le droit de se tromper. Au contraire, chaque relation qu’elle soit amicale, professionnelle, amoureuse, familiale, qui remet en cause la confiance nous apprend quelque chose, elle est porteuse d’un message qui nous permettra d’évoluer vers qui nous sommes vraiment, vers notre confiance intérieure, vers notre conscience, vers notre intuition.
Apprendre le discernement, c’est être capable de poser ses limites, de se respecter pour pouvoir respecter les autres. Se faire confiance pour pouvoir faire confiance à l’autre. C’est aussi être capable de laisser partir ce qui est terminé, ce qui n’a plus de place, de profiter de ce qui est, et de faire de la place pour ce qui sera. C’est la confiance en la vie et ses étapes, ses passages, confortables et inconfortables.
Chaque situation vécue qui vous donne l’impression de trahir ou tromper votre confiance va faire remonter en vous des émotions, des sensations physiques, qui sont propres à chacun et chacune d’entre nous, et qui auront un impact sur votre façon de réagir et de gérer les événements. Ces émotions font de vous un être humain vivant, elles ont besoin d’être entendues, vécues, et votre corps vous parle : il y a quelque chose à comprendre, à régler, à intégrer, à guérir.
Par exemple, la peur fige, immobilise tout votre être … vous avez besoin de vous protéger par la fuite ou l’isolement, une partie de votre conscience, de votre âme prendra la fuite elle aussi, vous êtes en état de sidération, vous n’êtes plus “entier”, sensation de vide.
Ou encore la tristesse qui vous dévaste, votre monde s’écroule … vous auriez juste besoin de recevoir de l’amour mais vous avez la sensation de n’être plus capable ni de recevoir, ni de donner, sensation de vide.
Et enfin la colère qui monte, qui explose, qui bouillonne en vous et vous fait perdre vos moyens … le feu intérieur doit sortir, par des mots que vous allez probablement regretter d’avoir dit, ou par des inflammations à répétition, vous avez alors une sensation de trop plein, de brûlure intérieure qui ne s’apaise pas et qui vous empêche d’être qui vous êtes.
Ces émotions quand elles sont trop intenses vous donnent l’impression de perdre pied, mais aussi de perdre toute confiance en vous, et en la vie.
Comment s’en sortir ?
En sortant de tout cela justement, en vous posant sur vos deux pieds, en osant déjà un premier pas, un peu comme un enfant qui découvre … et ce premier pas, c’est ici et maintenant.
En apprenant à se libérer du passé, de tout ce qui nous a impacté et ne nous appartient pas. La colère de l’autre n’est pas votre colère, la tristesse de l’autre n’est pas votre tristesse, la peur des autres n’est pas votre peur. Je pose mes limites et ne me laisse pas impacter par le poids des émotions des autres.
En acceptant ses erreurs dans la conscience que rien n’arrive par hasard, il est temps de pardonner et se pardonner. J’ai le droit de me tromper. J’ai le droit de recommencer. J’ai le droit au bonheur.
En écoutant ce que votre corps vous dit, comment vos émotions vous parlent à répétition, toujours le même message, observez-vous, en conscience de ce qui est, et octroyez-vous le droit de traverser des tempêtes émotionnelles sans les alimenter, en conscience que c’est un passage libérateur.
Toutes les blessures émotionnelles qui remontent dans la conscience sont en phase de guérison, de libération. C’est un passage inconfortable mais qui en vaut la peine, ayez confiance au processus de guérison que la vie nous offre.
La confiance se nourrit, en acceptant de recevoir vous pourrez donner à nouveau.
Fixez-vous des objectifs faciles à atteindre dans un premier temps, dans des délais courts, félicitez-vous de chaque victoire, aussi petite soit-elle, ayez de la gratitude envers vous-même. Vous pouvez répéter : “oui, je le mérite” car oui, vous le méritez.
Cela vous paraît compliqué ou ridicule, ou peut-être trop simple pour être réaliste ? Parce qu’on n’est pas au pays des bisounours me direz-vous et que la vie ce n’est pas si simple ? Alors sortez du schéma de la victimisation, vous n’êtes pas Calimero, et il est temps d’arrêter l’auto-flagellation, n’attendez pas un sauveur plein de bonnes intentions pour vous trouver des solutions. Votre puissance créatrice est en vous, pas chez l’autre. Votre confiance vous appartient, à vous de la nourrir.
Vous avez tout en vous, l’univers mettra sur votre chemin les personnes et les événements qui viendront vous apporter et vous apprendre ce que vous êtes prêt(e) à comprendre, à recevoir, à guérir et à intégrer.
Nourrissez votre confiance en vous connectant à votre enfant intérieur, par l’émerveillement, la joie, la spontanéité, le rire, les bêtises aussi…
Et pour finir chaque matin, regardez-vous dans le miroir et répétez à haute voix :
“Je suis une belle personne”,
“Je mérite le meilleur”
“Je dis oui à ma lumière”
Je vous invite à faire l’expérience en conscience et en confiance …
Observez alors ce qui se passe en vous … que voyez-vous, que ressentez-vous, observez et surtout restez bienveillant(e) envers vous-même.
Celui qui ne croit pas en la magie ne la verra jamais … et la magie est en vous, elle commence sur le reflet de votre miroir.
Isabelle Voituron | www.terrappy.be | 0497/586493